Gestion du risque inondation

Un projet résilient au cœur de la Vallée de l’Orne

Avec une situation d’entre deux rives, la Presqu’île est exposée au risque d’inondation, en cas de crue de l’Orne ou de grande marée conjuguée à une tempête exceptionnelle. Le Nouveau Bassin est ainsi soumis au plan de prévention des risques inondation et submersion marine de la Basse Vallée de l’Orne. Le projet d’aménagement a intégré dès sa conception des solutions pour un quartier résilient.

La résilience appliquée au projet urbain

La résilience urbaine est la capacité de la ville à faire face et à s’adapter face à une perturbation puis à récupérer ses fonctions initiales une fois le choc passé. La perturbation peut être climatique ou météorologique mais aussi technique, énergétique, sanitaire…

Crue de l’Orne

Le débordement de l’Orne ferait suite à l’association de deux phénomènes : un débit important de la rivière et une marée moyenne à élevée qui réduirait l’écoulement de la rivière vers la mer.

Pour l’événement étudié, une crue centennale*, le secteur inondé est restreint et les hauteurs d’eau inférieures à 20 cm.

* crue centennale : sur 1 an, a 1 risque sur 100 de se produire

Montée du niveau du Canal de Caen à la mer

Cet événement serait la conséquence d’un épisode de grande marée conjugué à une tempête exceptionnelle.

Pour le scénario pris en compte (épisode à échéance 100 ans**), le secteur impacté est plus large qu’en cas de crue.

Les hauteurs d’eau sont inférieures à 50 cm. L’épisode est court grâce à la marée qui permet à l’eau de se retirer.

** à échéance 100 ans : les simulations tiennent compte de l’impact du changement climatique à 100 ans

Lancement d’une étude sur l’impact de l’élévation du niveau de la mer sur la Basse Vallée de l’Orne

Suite au rapport du GIEC de mars 2023, et dans la lignée de la consultation publique lancée par le Gouvernement pour l’adaptation au changement climatique, l’Etat et la Communauté urbaine Caen la mer vont lancer une étude destinée à simuler l’impact de la hausse du niveau de la mer à l’horizon 2100, sur la Basse vallée de l’Orne.

Cette étude consistera à créer et à utiliser un modèle de simulation dynamique permettant de visualiser l’écoulement des marées depuis le littoral, jusqu’au fond de l’estuaire de l’Orne à Caen, et concomitamment ses conséquences sur l’écoulement de l’Orne depuis Feuguerolles-Bully.

Le modèle prendra en compte la hausse du niveau marin dans les prochaines décennies, sur la base des dernières études scientifiques. Le dernier rapport du GIEC évoque une élévation possible d’1 mètre du niveau de la mer. C’est l’une des conséquences du dérèglement climatique. Aussi, ses effets doivent être observés sur la côte mais aussi dans la vallée de l‘Orne.