Place de la nature
Les espaces paysagers structurent l’espace public de la presqu’île, notamment le corridor écologique de l’Orne ainsi que le parc linéaire le long des berges du Canal jusqu’à la mer.
Les espaces évoluant vers un boisement sec ou humide sont laissés à leur dynamique naturelle. Ils évoluent de la friche vers des boisements matures et présentent un intérêt écologique majeur. Sur les espaces publics, la végétation sera plus maitrisée pour être maintenu dans un état déterminé.
Une gestion particulière devra être mise en place pour les espèces invasives identifiées sur le territoire : renouée du Japon, l’arbre à papillons…
Les enjeux du paysage
- valoriser les différents milieux paysagers et végétaux existants
- permettre une évolutivité naturelle du paysage
- se réapproprier la ville par le paysage
- assurer une continuité écologique
- pratiquer les berges du canal
- dynamiser la ville au travers d’espaces publics majeurs
- mettre en place les jardins de la vie urbaine : le bocage urbain
- habiter le paysage
Renforcer la continuité du corridor écologique de l’Orne et la création d’une balade naturelle sur les berges
Le corridor écologique est un continuité écologique des espaces naturels terrestres et/ou aquatiques à renforcer et à valoriser afin de maintenir un bon fonctionnement des écosystèmes.
Sur le territoire , cette trame se situe le long de l’Orne avec une rupture franche entre la presqu’île et la prairie. Les actions proposées par le projet Caen Presqu’île minimisent les aménagements et proposent de valoriser les écosystèmes présents sur le corridor de la rivière (constitution d’une ripisylve sur l’Orne surplombée d’une promenade naturelle, restauration de la continuité avec le parc du Biez à Mondeville, création d’une épaisseur végétale entre la rivière et la liaison portuaire sur la portion hérouvillaise).
Le bocage urbain comme paysage identitaire de la Presqu’île
Dans le cadre de l’aménagement de la Presqu’île, la création de bandes de verdure « le bocage urbain » viendrait se déployer le long des façades afin de donner une unité paysagère et une qualité végétale forte au quartier. Le bocage pourrait s’implanter sous la forme d’un pré-aménagement dès qu’une parcelle est libérée puis prendrait sa forme finale au fur et à mesure du développement du quartier. Il serait composé de différentes essences illustrant la position particulière de la Presqu’île entre campagne et littoral : érable champêtre, aubépine, prunellier, sureau, ronce à feuille d’orme, églantier.
