Ville durable

Construire une ville durable

Le projet Caen Presqu’île vise à construire des quartiers durables, résilients, répondant aux enjeux actuels du climat et du vivre ensemble. A ce titre, plusieurs axes de travail sont particulièrement développés, aussi bien dans la conception globale des quartiers que dans la réalisation des logements.

Recyclage urbain 

La Presqu’île s’inscrit sur des territoires partiellement ou totalement en friche.

Le projet permet de limiter l’étalement urbain, ne consomme donc pas de nouveaux espaces agricoles ou forestiers et s’inscrit ainsi dans les prescriptions du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN). 

Caen Presqu'île juillet 2021
Caen Presqu’île – Juillet 2021 © F. Monier Septième Ciel images
© POM

Mobilités douces et partagées

Les offres de mobilités doivent permettre aux habitants, travailleurs et visiteurs des quartiers de pouvoir se passer de leur voiture.

Ainsi, les mobilités douces et partagées seront privilégiées et priorisées dans les quartiers. La place de la voiture dans les rues sera réduite pour permettre aux habitants de profiter pleinement de l’espace public.

Végétal et ilots de fraicheur

Les quartiers sont conçus avec une forte présence du végétal, permettant de créer des ilots de fraicheur pour mieux vivre les épisodes de chaleur appelés à se multiplier.

Grâce à leur feuillage, les végétaux assurent la filtration et la régulation des eaux pluviales. Ils améliorent également la qualité de l’air en fixant les polluants.

© LAQ / Hérouville Saint-Clair
EcoQuartier des Hauts de l’Orne : La pépinière in-situ fournit les arbres et plantes nécessaires au paysagement du quartier, à Fleury-sur-Orne © Normandie Aménagement

Pépinière locale

Les aménageurs des écoquartiers Archipel et Nouveau Bassin travaillent à la mise en place d’une pépinière commune et locale.

Les végétaux ainsi cultivés sont acclimatés et reprennent plus facilement lors de leur plantation finale dans les quartiers. 

Des sols reconstitués

Le sol constitue un milieu complexe et vivant qui rend de nombreux services.

En le reconstituant, on permet donc au sol de retrouver ses fonctionnalités premières : rafraichissement de l’air, réduction des volumes d’eaux pluviales à gérer grâce à l’infiltration dans le sol, filtration de l’eau par les différentes strates du sol, habitat de biodiversité, production végétale…

Pousse de plante dans deux mains
© Unsplash
Les campagnes de sondages ont permis de caractériser les sols et d’identifier les zones de pollution concentrée © Sol Paysage

Gestion des terres polluées

La Presqu’île de Caen est un espace créé par l’Homme. L’histoire industrielle, marchande et portuaire du site a laissé des traces dans son sol : le sol originel des anciennes prairies est recouvert de différentes couches de matériaux témoignant de ces activités.

Les sites impactés par une pollution seront assainis pour les rendre compatibles avec les futurs usages et supprimer tout risque sanitaire, par l’évacuation des terres polluées. Les terres fertilisables de la Presqu’île seront enrichies pour les réutiliser (espaces paysagers, voiries…), dans une logique d’auto-suffisance et d’économie circulaire.

La construction d’une plateforme de stockage et de valorisation des terres, implantée sur la Presqu’île, permettra une gestion en circuit court et une optimisation des coûts.